14.1 GÉNÉRALITÉS

Cette section contient des informations sur les règles et réglementations relatives à l’exploitation des navires dans le port de Prince Rupert.

Interdit dans le port de Prince Rupert :
– Systèmes d’épuration des gaz d’échappement en boucle ouverte (Scrubbers)
– Pompage des eaux noires (eaux usées) ou des eaux grises par-dessus bord
– Utilisation d’un incinérateur
– Nettoyage du fond à l’aide de brosses
– Polissage de l’hélice
– Pêche au filet ou à la nasse à moins de 50 mètres d’un poste d’amarrage, d’un mouillage désigné, d’une jetée, d’un flotteur ou de toute autre structure utilisée par des embarcations, sans autorisation écrite préalable de l’APPR.

14.2 ABAISSEMENT DES BATEAUX ET DES RADEAUX

Le service des opérations maritimes de l’APPR est conscient des diverses exigences nationales relatives à l’exercice des embarcations de sauvetage à des intervalles déterminés et s’adaptera à toutes ces activités. Avant de procéder à des exercices avec embarcation de sauvetage, le navire doit demander l’autorisation aux Opérations maritimes de l’APPR par l’intermédiaire du PSOC (téléphone : +1 (250) 627-2522 ou VHF 68) : +1 (250) 627-2522 ou VHF 68) de ses intentions, y compris l’heure de début et de fin. Il est prévu que les exercices d’embarcation de sauvetage se déroulent dans un rayon de 50 mètres autour d’un navire au mouillage.

Les bateaux peuvent être utilisés pour transférer l’équipage vers et depuis les navires ancrés dans l’arrière-port. Ces bateaux ne peuvent débarquer et embarquer des personnes qu’au terminal Northland. Les équipages des navires ne doivent pas débarquer sur des quais privés. Les moteurs des bateaux doivent être équipés d’un système de silencieux efficace, conforme aux normes reconnues en matière de contrôle du bruit.

LES EXERCICES D’HOMME À LA MER ET D’URGENCE (INCENDIE, ABANDON DU NAVIRE, ETC.)
Avant de procéder à des exercices susceptibles d’être vus ou entendus par d’autres navires ou des personnes à terre, tous les navires doivent informer le PSOC sur VHF 68 et Prince Rupert Traffic sur VHF 71 au moins 15 minutes avant le début des exercices et une nouvelle fois après la fin des exercices.

14.3 ENTRETIEN ET RÉPARATION

DÉMOBILISATION DE LA PROPULSION
Aucun navire ne doit démobiliser ses moteurs principaux lorsqu’il est à quai sans l’approbation des opérations maritimes de l’APPR par l’intermédiaire de l’agent du navire.

Les opérations maritimes de l’APPR prendront en compte :
– Les conditions météorologiques, la marée ou le courant dominants
– Le type de poste d’amarrage et les opérations de cargaison
– La durée prévue de la démobilisation des moteurs

En cas d’approbation, le navire devra remplir toutes les conditions suivantes :
– Assurer une veille permanente sur le pont
– Assurer une surveillance continue de la VHF 71
– S’assurer que les lignes de remorquage d’urgence sont correctement gréées ;
– Prévoir un minimum de quatre lignes de tête/réservoir et deux ressorts à chaque extrémité, en dessous de la ligne de tête/réservoir.
tension.

Dans certaines circonstances, un remorqueur peut être amené à se tenir à côté du navire. L’autorisation de démobiliser les moteurs principaux d’un navire au mouillage ne sera accordée que dans des circonstances exceptionnelles. Si cela est autorisé, un (ou plusieurs) remorqueur(s) d’une force de traction suffisante pour maintenir le navire en place dans les conditions météorologiques prévues devra(ont) se tenir immédiatement prêt(s) à intervenir pendant que les moteurs du navire sont démobilisés.

Rien dans ces procédures ne dispense le capitaine du navire de ses obligations en matière de sécurité ou de prendre les précautions supplémentaires qu’exigerait la pratique normale des marins. Ces procédures doivent être considérées comme des exigences minimales.

TOURNER LES MOTEURS PRINCIPAUX
Aucun navire ne doit tourner les moteurs principaux lorsqu’il est amarré à un poste d’amarrage sans l’approbation préalable des opérations maritimes de l’APPR par l’intermédiaire du PSOC. Lorsqu’un navire fait tourner son hélice alors qu’il est amarré à une propriété de l’APPR ou à l’ancre, il doit, du coucher au lever du soleil, être suffisamment éclairé pour indiquer clairement cette activité.

TRAVAIL HAUT DE GAMME
Aux fins de la présente section, on entend par « travail à chaud » tout travail de soudage, de découpage, de brasage ou tout autre travail des métaux effectué à l’aide d’un équipement oxyacétylénique ou d’un arc électrique à bord d’un navire de plus de 350 tonnes brutes, ou sur un quai ou dans une installation conçue pour accueillir de tels navires.

Tous les travaux à chaud ne peuvent commencer que lorsque le permis100 de soudage et de travaux à chaud a été rempli dans son intégralité et envoyé au PSOC par courrier électronique.101 Toutes les parties du permis doivent être complétées et chaque question de la feuille jointe doit recevoir une réponse affirmative pour que les travaux puissent commencer. Si l’une de ces précautions ne peut être respectée, dans des circonstances particulières, une autorisation spécifique peut être accordée par le représentant des opérations maritimes de l’APPR de garde pour permettre la poursuite des travaux. Toute précaution supplémentaire imposée par le représentant des opérations maritimes de garde pour ce travail est obligatoire.

Les équipements de soudage et de combustion ne peuvent être utilisés dans le port qu’avec l’autorisation des Opérations maritimes de l’APPR et uniquement par des opérateurs qualifiés. Avant d’utiliser du matériel de soudage ou de combustion dans le port, tous les produits inflammables doivent être éloignés du matériel à une distance telle qu’ils ne risquent pas de s’enflammer et, si ce déplacement est impossible, les produits inflammables doivent être protégés de manière adéquate. Il est interdit de réparer dans le port des citernes, des conteneurs ou d’autres installations utilisées pour le stockage ou le transport de produits inflammables à l’aide de matériel de soudage ou de combustion tant que ces installations n’ont pas été rendues sûres pour effectuer les réparations.

Tout compresseur ou générateur utilisé en relation avec un équipement de soudage ou de combustion doit être placé en toute sécurité et de manière à ne pas interférer avec d’autres opérations effectuées dans le port ou sur la propriété de l’APPR.

ESSAIS DE BORNES
Les navires ne peuvent effectuer des essais de traction ou de poussée des bollards qu’avec l’autorisation préalable de l’APPR et sous réserve des conditions imposées par l’APPR. La réparation de tout dommage causé à un poste d’amarrage, à un système de défenses, à des échelles ou à toute autre structure du terminal est à la charge du navire effectuant l’essai.

ESSAIS D’ÉQUIPEMENTS
Aucun navire, lorsqu’il est amarré à une propriété de l’APPR ou à côté d’un autre navire dans le port, ne doit, sans l’autorisation des Opérations maritimes de l’APPR, procéder à des essais d’équipement ou de machines ou à toute opération susceptible de mettre en danger cette propriété ou d’autres navires.

14.4 INSPECTION, PLONGÉE ET NETTOYAGE SOUS-MARINS

PLONGÉE
Toute personne souhaitant pratiquer la plongée récréative ou commerciale dans le port de Prince Rupert doit obtenir l’autorisation de l’APPR par l’intermédiaire du PSOC en remplissant un permis de plongée.102 Toute plongée ne peut commencer que lorsque le permis de plongée est rempli dans son intégralité et transmis au PSOC par courrier électronique.103

Le site de plongée doit être correctement identifié par des bouées, des drapeaux ou des feux appropriés.

L’APPR peut opposer son veto aux opérations de plongée proposées si celles-ci sont contraires à la sécurité des opérations portuaires.

14.5 PEINTURE, ÉCAILLAGE OU NETTOYAGE DES RÉCIPIENTS

LA PEINTURE, L’ÉCAILLAGE OU LE NETTOYAGE
Le capitaine doit demander l’autorisation au moins une (1) heure à l’avance pour tout travail de peinture, d’écaillage ou de nettoyage de la coque en appelant le PSOC (indicatif d’appel « Port Security ») sur VHF 68. Les règles suivantes s’appliquent à tous les navires :
– Toutes les précautions doivent être prises pour éviter que de la peinture, des solvants ou toute autre substance nocive ne pénètrent dans les eaux du port de Prince Rupert.
– Les travaux de peinture, d’écaillage et de nettoyage doivent être effectués uniquement pendant les heures de clarté.
– Les déchets et les éclats de peinture doivent être empêchés de pénétrer dans l’eau et doivent être éliminés conformément à toutes les réglementations applicables. Le capitaine est chargé de veiller à ce qu’il n’y ait pas de déversement dans les eaux locales.
– Le nettoyage de la coque n’est pas autorisé

14.6 EXIGENCES ENVIRONNEMENTALES

PROGRAMME DE L’ONDE VERTE

L’APPR s’engage à veiller à ce que ses activités soient respectueuses de l’environnement et durables, ainsi qu’à sauvegarder et à promouvoir la protection de la faune et de la flore locales. Les navires qui vont au-delà des exigences en matière d’exploitation durable peuvent être récompensés dans le cadre du programme « Vague verte ». Le programme « Green Wave » comprend trois niveaux de réduction des tarifs portuaires en fonction d’un niveau croissant de performance environnementale. Des informations supplémentaires sur le programme de l’onde verte, les tarifs portuaires et l’éligibilité à la réduction sont disponibles dans le guide des tarifs portuaires de l’APPR. Les candidatures à l’onde verte doivent être soumises par courrier électronique.102

PROGRAMME SUR LES MAMMIFÈRES MARINS

Le programme sur les mammifères marins du port de Prince Rupert est une initiative visant à mieux comprendre et gérer l’impact des activités de transport maritime sur les baleines en danger dans la région de Prince Rupert. Parmi les principales menaces qui pèsent sur les baleines dans cette région figurent les perturbations acoustiques (bruits sous-marins), les perturbations physiques (collisions avec des navires) et les contaminants environnementaux. L’objectif à long terme du programme est d’élaborer des mesures d’atténuation qui permettront de réduire les menaces potentielles que les activités de transport maritime font peser sur les baleines. Le programme de rétablissement des orques de Pêches et Océans Canada (MPO) identifie les perturbations, y compris les bruits sous-marins, comme l’une des menaces actuelles pesant sur les orques en Colombie-Britannique. Les baleines utilisent les sons pour naviguer, communiquer et localiser leurs proies. Pour plus d’informations et pour consulter l’infographie ci-dessous, veuillez vous rendre sur le site du Programme sur les mammifères marins de l ‘APPR.
103

Le
Guide du marin
104 to Whales for Western Canada fournit des informations sur la répartition historique des baleines, sur les mesures à prendre pour réduire les perturbations potentielles et sur les mécanismes de signalement des observations et des mammifères marins en détresse.

RENCONTRES AVEC DES MAMMIFÈRES MARINS
Depuis juillet 2018, le gouvernement du Canada a modifié le Règlement sur les mammifères marins pour exiger que tous les navires restent à au moins 100 mètres de la plupart des baleines, marsouins et dauphins, et à au moins 200 mètres des orques dans l’océan Pacifique au large de la côte de la Colombie-Britannique. Ces dernières années, les mesures saisonnières annuelles ont imposé aux navires de rester à 400 mètres de toutes les orques dans les eaux côtières du sud de la Colombie-Britannique, entre Campbell River et le nord d’Ucluelet, entre le 1er juin et le 30 novembre.

Afin de réduire le bruit sous-marin, il est également demandé aux navires d’éteindre leurs échosondeurs et de mettre les moteurs au ralenti, s’ils peuvent le faire en toute sécurité, lorsqu’une baleine se trouve à moins de 400 mètres. En outre, la réglementation prévoit la déclaration obligatoire (et immédiate) de tout contact d’un navire avec des mammifères marins en utilisant la ligne téléphonique d’urgence du MPO pour les rapports d’incidents. Toute personne qui enfreint les règlements peut être accusée d’une infraction en vertu de la loi sur la pêche.

Si votre navire heurte une baleine ou si vous observez un mammifère marin en détresse ou empêtré, contactez la ligne d’urgence du réseau d’intervention auprès des mammifères marins de la Colombie-Britannique du MPO (+1 (800) 465-4336 ou canal VHF 16).

Si vous voyez un mammifère marin, veuillez appeler le British Columbia Cetacean Sightings Network (+1 (866) I-SAW-ONE ou +1 (866) 472-9663) ou soumettre votre observation par le biais de l’application WhaleReport (disponible sur les appareils iOS et Android). Veillez à noter les détails et caractéristiques importants qui pourraient aider à l’identification et à la localisation :

  • Date, heure et lieu (latitude/longitude) de l’animal
  • Type d’animal (espèce si possible)
  • Distance de visibilité
  • Comportements de l’animal observé (et degré de confiance dans l’identification)
  • -Nombre d’individus
  • Si possible, à partir d’un endroit sûr et dans le respect de la réglementation sur les mammifères marins, veuillez fournir des photographies et des vidéos de l’animal, en particulier des gros plans de la queue, des nageoires et des nageoires caudales.

Le système d’alerte aux baleines (WRAS) est un programme mobile et de bureau qui alerte les navigateurs commerciaux de la présence de baleines afin qu’ils puissent prendre des mesures d’atténuation, telles que ralentir ou dévier de leur route, pour réduire le risque de perturbation et de collision. Si vous appartenez à une organisation maritime professionnelle et que vous êtes pilote ou membre de l’équipage d’un navire, veuillez contacter le responsable du projet WRAS à l’adresse WRAS@ocean.org pour demander l’accès au système d’alerte WhaleReport.

 

Questions / événements à signaler A Via Comment
Observation d’une baleine, d’un dauphin ou d’un marsouin BC Cetacean Sightings Network et Pêches et Océans Canada WhaleReport App, appelez le 1.866.472.9663

Le système d’alerte WhaleReport | WildWhales

Appeler, envoyer un courriel ou remplir un formulaire en ligne
Mammifère marin trouvé mort ou en détresse Réseau d’intervention auprès des mammifères marins de la Colombie-Britannique Téléphone : 1.800.465.4336 1.800.465.4336 Verbal


REJETS DES NAVIRES

a) Déchets des navires

Les déchets du navire doivent être conservés à bord dans des conteneurs appropriés munis de couvercles adéquats. Des services d’enlèvement des ordures sont disponibles et doivent être utilisés pour éviter une accumulation minimale d’ordures à bord avant le départ. Les déchets, le fardage et les matériaux de rebut ne doivent pas être déversés dans les eaux territoriales canadiennes.

b) Rejet de liquides

Le terme « rejets du navire » désigne les rejets de tout liquide provenant d’un navire, à l’exception des eaux de ballast. Aucune personne ni aucun navire n’est autorisé à déverser illégalement des polluants dans l’eau à l’intérieur du port. Les informations relatives au rejet de liquides par les navires, y compris les distances en mer et les zones où de telles activités peuvent être autorisées, figurent dans le Règlement sur la pollution des navires et les produits chimiques dangereux dans le cadre de la Loi sur la marine marchande du Canada (CSA 2001).

c) Décharge accidentelle

Tous les rejets accidentels des navires doivent être immédiatement signalés aux SCTM au +1 (250) 627-3074. Si le rejet contient des hydrocarbures ou d’autres substances nocives, le navire doit immédiatement activer son plan de lutte contre la pollution.

d) Rejets d’eaux noires et grises

Le rejet des eaux noires (déchets des toilettes) et des eaux grises (déchets des éviers, des douches et des drains) dans l’environnement, par tout navire certifié pour transporter plus de 15 passagers ou plus de 400 tonnes, n’est pas autorisé dans le port de Prince Rupert.

à moins qu’une vue d’ensemble de la station d’épuration des eaux usées approuvée par Transports Canada ne soit fournie à l’APPR et acceptée. Les bateaux de plaisance doivent également s’assurer qu’ils respectent les restrictions réglementaires et les meilleures pratiques de gestion relatives au rejet des eaux noires et des eaux grises dans le port.

Tous les navires doivent conserver les eaux noires/grises à bord, utiliser les installations de pompage appropriées ou faire appel à une barge/un navire de collecte pour éliminer correctement les déchets pendant qu’ils sont dans le port.

Dans des circonstances extrêmes, une autorisation peut être accordée pour le rejet d’eaux grises dans l’environnement à partir d’un navire de haute mer, à condition que la PRPA estime que cela n’est pas nuisible. Un test de dépistage des substances/bactéries nocives doit être effectué avant tout rejet. Contactez le PSOC pour plus d’informations.

Toute personne qui voit un navire déverser illégalement des eaux usées est priée d’enregistrer l’incident (photo/vidéo et détails) et de le signaler au PSOC au +1 (250) 627-2522. L’APPR transmettra les informations à l’autorité de régulation compétente.

e) Vidange des cales et des boues

Toutes les opérations de vidange de cale et de boues doivent être approuvées au préalable par le service maritime de l’APPR et seront traitées au cas par cas. Si l’opération doit être effectuée pendant que le navire est à quai, l’opérateur du terminal devra également donner son accord. S’il est approuvé, le navire doit suivre les mêmes procédures de transfert et les mêmes contrôles de sécurité que pour une opération de soutage.

f) Décharge du lavage de retenue

Les navires qui doivent décharger les eaux de lavage des cales et des réservoirs doivent en informer le PSOC. Le représentant des opérations maritimes de garde peut être contacté à tout moment en dehors des heures normales de bureau par l’intermédiaire de PSOC au +1 (250) 627-2522. Il est recommandé de donner un préavis d’au moins 12 heures. Si une opération de lavage de cale a été approuvée, tous les résidus de lavage doivent être évacués par une méthode d’élimination approuvée vers une installation à terre ou conservés à bord. Le personnel des opérations maritimes peut inspecter la propreté des cales/réservoirs et les lavages des cales/réservoirs avant le déchargement. En tout état de cause, aucun lavage de cale/réservoir ne doit être déchargé sans l’approbation de l’APPR.

Les navires sont encouragés à conserver les eaux de lavage des cales à bord ou au moins à assurer une certaine décantation des matières les plus lourdes avant de les rejeter par-dessus bord. Quelle que soit l’innocuité du produit, le ministère canadien des Pêches et des Océans interdit les matières en suspension supérieures à 75 mg/L (parties par million). Pour la plupart des matériaux, il ne s’agit que d’un léger brouillage. Dans la mesure du possible, il convient d’utiliser des méthodes de nettoyage à sec qui permettent de récupérer le produit.

SYSTÈMES D’ÉPURATION DES GAZ D’ÉCHAPPEMENT
L’utilisation de systèmes d’épuration des gaz d’échappement en boucle ouverte (épurateurs en boucle ouverte) n’est pas autorisée dans le port de Prince Rupert. L’utilisation de systèmes d’épuration des gaz d’échappement en circuit fermé (épurateurs en circuit fermé) est autorisée.

14.7 BUNKERING

GÉNÉRALITÉS
Sauf dans une installation de ravitaillement certifiée, les directives suivantes s’appliquent à tous les navires dans les limites juridictionnelles de l’autorité portuaire de Prince Rupert et ont été élaborées pour améliorer la sécurité et l’absence de déversement des opérations de ravitaillement dans le port de Prince Rupert.

Sauf dans une installation de ravitaillement certifiée, aucun navire de plus de 50 mètres de longueur hors tout (LOA) ne doit être ravitaillé en carburant ou en combustible dans le port, à moins d’avoir obtenu l’autorisation préalable de l’autorité portuaire de Prince Rupert et d’avoir rempli la listede contrôle pour le ravitaillement en carburant104.

DÉFINITIONS

Dans ces lignes directrices :

Zone d’opération: les navires d’avitaillement et toutes les lignes et collecteurs de ravitaillement, ainsi que la zone d’eau entourant les navires. Dans le cas d’un transfert à terre à partir d’un véhicule d’avitaillement, la zone d’opération désigne toute zone au-dessus de l’eau entre le véhicule d’avitaillement et le navire destinataire, toutes les conduites et tous les collecteurs de ravitaillement, ainsi que la zone d’eau entourant le navire destinataire ;

Les soutes sont des hydrocarbures liquides destinés à la propulsion principale et/ou au fonctionnement des machines auxiliaires d’un navire ou un liquide destiné à la lubrification du moteur du navire ou de ses autres machines, y compris les eaux de vidange et les eaux de cale ;

Fournisseur de soutes: la partie qui fournit des soutes à un navire ;

Navire de soutage: un navire, y compris les barges, exploité par un fournisseur de soutes, qui livre des soutes à un navire destinataire ;

Véhicule de soutage: un camion-citerne ou un autre véhicule qui livre des soutes à un navire destinataire depuis la terre ferme ;

Superviseur de soutage: la personne dûment qualifiée désignée par le capitaine du navire de soutage pour superviser l’opération de soutage sur le navire de soutage. Cette personne doit être présente à tout moment pendant l’opération d’avitaillement et doit bénéficier d’une assistance appropriée pour contribuer à la sécurité et à l’efficacité des opérations. Pendant l’opération d’avitaillement, le superviseur de l’avitaillement doit être en communication constante avec l’officier responsable. Dans le cas d’une opération de soutage à partir d’un véhicule de soutage, le superviseur de soutage désigne la personne dûment qualifiée désignée par le fournisseur de soutes pour superviser l’opération de soutage à partir du véhicule de soutage. Cette personne doit être présente à tout moment pendant l’opération d’avitaillement et doit bénéficier d’une assistance appropriée pour contribuer à la sécurité et à l’efficacité des opérations. Pendant l’opération d’avitaillement, le superviseur de l’avitaillement doit être en communication constante avec l’officier responsable ;

Navire récepteur: un navire qui reçoit des soutes d’un autre navire ou d’un véhicule ;

Officier responsable: la personne dûment qualifiée désignée par le capitaine du navire receveur pour superviser l’opération de soutage sur le navire receveur. Cette personne doit être présente à tout moment pendant l’opération d’avitaillement et doit bénéficier d’une assistance appropriée pour contribuer à la sécurité et à l’efficacité des opérations. Pendant l’opération d’avitaillement, l’officier responsable doit être en communication constante avec le superviseur de l’avitaillement ;

SOPEP: plan d’urgence du navire en cas de pollution par les hydrocarbures.

FOURNISSEURS
Un fournisseur de soutes agréé est une société d’approvisionnement en soutes approuvée par l’autorité portuaire de Prince Rupert pour fournir des soutes aux navires relevant de la juridiction de l’autorité. Les entreprises qui souhaitent fournir des soutes aux navires faisant escale dans le port de Prince Rupert sont tenues de s’enregistrer auprès de l’autorité portuaire de Prince Rupert, de fournir les documents suivants et de se conformer aux exigences suivantes comme condition d’approbation :

1) fournir à l’Autorité une liste actualisée des navires et remorqueurs de soutage et/ou des véhicules de soutage, ainsi que leurs coordonnées ;

2. fournir des documents de certification statutaire valides délivrés par Transports Canada ou d’autres organismes reconnus ;

3) fournir des documents attestant que l’évaluation de l’aptitude des navires de soutage et des remorqueurs qui les manœuvrent a été réalisée avec succès, conformément au programme SIRE (Ship Inspection Report) du Forum maritime international des compagnies pétrolières (OCIMF) ;

4. se conformer aux niveaux d’effectifs minimaux de sécurité de Transports Canada ;

5. procède à une évaluation formelle des risques liés aux effectifs nécessaires pour exécuter les opérations de soutage en toute sécurité et pour faire face à une situation d’urgence si elle devait se produire ;

6. réaliser des évaluations formelles des risques liés aux services de soutage qui seront proposés dans le port de Prince Rupert, afin d’inclure une évaluation des risques découlant du soutage en même temps que les opérations de fret, le cas échéant ;

7. informe l’autorité portuaire de Prince Rupert des résultats de l’évaluation des risques ainsi que des mesures et stratégies mises en œuvre pour gérer les risques identifiés ;

8. fournir à l’Autorité portuaire de Prince Rupert une preuve d’assurance valide conforme aux exigences en matière d’assurance énoncées dans les présentes lignes directrices ;

9. fournir la preuve qu’il a conclu un contrat avec un organisme reconnu de lutte contre les déversements en mer, tel que la Western Canada Marine Response Corporation (Société d’intervention maritime de l’Ouest canadien) ;

10. conserver en permanence à bord du navire de soutage un exemplaire de la dernière édition du Guide international de sécurité pour les pétroliers et les terminaux (ISGOTT) ;

11. veiller à ce que les sources d’inflammation soient éliminées ou se trouvent dans un environnement contrôlé sur la barge, en utilisant des échappements de moteur équipés de pare-flammes/pare-étincelles et en veillant à ce que le matériel de pompage et les autres équipements soient intrinsèquement sûrs ;

12.maintenir des systèmes de gestion de la sécurité, de l’environnement et de la qualité certifiés de manière indépendante et fournir à l’Autorité des mises à jour régulières des audits ;

13. fournir la certification des tuyaux de soutage (type de tuyau, pression de service maximale, date de test/fabrication) conformément à la norme canadienne ou à la norme ISGOTT ;

14.fournir une copie du manuel d’exploitation des soutes du fournisseur et des évaluations des risques associées ; et

15. fournir une copie du plan d’urgence contre la pollution par les hydrocarbures (ou SOPEP) du navire de soutage ou du véhicule de soutage, quelle que soit la taille du navire de soutage ou du véhicule de soutage.

Outre les exigences ci-dessus, un fournisseur de soutes ayant reçu l’agrément de Transports Canada pour le transport d’un ou de plusieurs camions-citernes sur une barge afin de fournir des soutes en mer doit :

16. veiller à ce que la barge destinée à transporter le(s) camion(s)-citerne(s) en mer soit munie d’un dispositif d’arrimage à la mer correctement construit, de sorte que le(s) camion(s)-citerne(s) puisse(nt) être solidement arrimé(s) au pont du navire à tout moment pendant la durée du transport à destination et en provenance du navire destinataire et pendant l’opération de soutage. Ce dispositif d’arrimage doit être inspecté par l’autorité portuaire de Prince Rupert ou par un expert maritime désigné, approuvé avant la première utilisation et inspecté ensuite chaque année ;

17. la zone principale du pont où se trouve le(s) camion(s)-citerne(s) doit être équipée d’une rampe de déversement d’une hauteur minimale de 150 mm/6″ avec des bacs de rétention des gouttes placés sous tous les collecteurs et les raccords de tuyaux. La barge doit également être équipée d’une pompe pneumatique de récupération des déversements et de récipients destinés à recevoir tout produit déversé ;

18. la barge et le camion-citerne doivent être équipés d’un matériel de lutte contre l’incendie suffisant et approprié pour la quantité de combustible de soute à transporter ; et

19. s’assurer que la stabilité du camion-citerne est suffisante pour toutes les conditions d’exploitation prévues.

Le fournisseur de soutes doit maintenir la validité et la pertinence de la documentation et des exigences générales susmentionnées, comme condition au maintien de son agrément en tant que fournisseur.

ASSURANCE
Avant le début des services de soutage, le fournisseur de soute doit souscrire une assurance que l’APPR exige à sa seule discrétion et qui peut comprendre, sans s’y limiter : une assurance responsabilité civile générale, une assurance protection et indemnisation, et une couverture de la responsabilité civile des entrepreneurs en cas de pollution. L’assurance requise pour les services de soutage doit comporter des conditions et des limites acceptables pour l’autorité portuaire de Prince Rupert.

Il est entendu qu’il incombe au fournisseur de soute de décider si une couverture d’assurance supplémentaire est nécessaire pour ses opérations de soutage et de veiller au respect de toute loi applicable.

PLANIFICATION
Tous les fournisseurs de soutes doivent recevoir l’autorisation de l’autorité portuaire de Prince Rupert conformément au règlement sur les opérations des autorités portuaires avant de commencer leurs activités à Prince Rupert, et cette autorisation, si elle est accordée, peut être assortie de conditions.

À l’exception des navires transportant des produits à faible point d’éclair/très inflammables tels que le GPL ou des produits pétroliers propres, l’avitaillement peut être effectué le long d’un poste d’amarrage, le long d’un poste d’amarrage pendant le chargement de la cargaison ou dans les mouillages portuaires 2-9. Les navires transportant des produits à faible point d’éclair/très inflammables tels que le GPL ou des produits pétroliers propres ne peuvent s’avitailler qu’à côté et ne peuvent s’avitailler pendant le chargement de la cargaison. L’avitaillement ne se fera que de jour et dans des conditions de bonne visibilité. En de rares occasions, l’avitaillement peut avoir lieu en dehors des heures de clarté avec l’accord préalable de l’autorité portuaire de Prince Rupert. Si l’autorisation de procéder à l’avitaillement est accordée en dehors des heures de clarté, un éclairage adéquat doit être assuré dans la zone d’opérations, y compris au niveau du collecteur d’avitaillement et des stations d’avitaillement, ainsi qu’à tous les endroits où l’on effectue des sondages. Pour que les opérations d’avitaillement puissent avoir lieu, un barrage de confinement conçu pour les conditions de vent et de vagues prévues tout au long de l’opération et encerclant la zone d’opération doit être en place et positionné de manière à assurer un confinement maximal de tout avitaillement susceptible d’être déversé. Il peut être demandé aux navires recevant des produits de soutage d’attacher des lignes à leur navire pour sécuriser l’équipement d’estacade pendant l’opération de soutage.

Les soutes peuvent être transférées à un navire récepteur à partir d’une barge-citerne à double coque, autopropulsée ou non, agréée par Transports Canada, ou à un navire accosté à partir d’un véhicule de soutage agréé par Transports Canada depuis la côte. Le soutage de liquides inflammables de classe 3 ou de polluants marins, tels que définis par le code maritime international des marchandises dangereuses, à partir d’un ou de plusieurs camions-citernes flottant sur une barge, nécessite l’approbation spécifique de Transports Canada et des directives supplémentaires de l’APPR incluses dans la rubrique « Restrictions ».

Indépendamment de la méthode et du fournisseur, les présentes lignes directrices s’appliquent à tous les navires ou véhicules qui livrent ou reçoivent des soutes dans le port de Prince Rupert. Toutes les parties impliquées dans la planification et la fourniture de services de soutage doivent être pleinement conscientes des présentes lignes directrices en matière de soutage ainsi que de toute exigence supplémentaire émise par les opérateurs de terminaux spécifiques. Les présentes lignes directrices sur l’avitaillement sont conçues pour être utilisées en complément des autres contrôles et réglementations existants en matière de sécurité des transports maritimes et ne remplacent en aucun cas ces contrôles et réglementations ni ne les rendent inutiles.

RESTRICTIONS
Conformément à la réglementation fédérale canadienne en vigueur applicable aux pétroliers opérant sur la côte nord de la Colombie-Britannique, il est interdit aux navires de soutage opérant dans le port de Prince Rupert de transporter plus de 12 500 tonnes métriques de pétrole brut ou de pétrole persistant.

Le soutage ne peut avoir lieu qu’à côté d’un poste d’amarrage ou dans les mouillages portuaires 2-9. Afin de permettre une utilisation efficace des mouillages et de ne pas générer de trafic portuaire supplémentaire, les navires qui ont la possibilité de s’amarrer le long d’un poste d’amarrage devraient de préférence le faire. Les navires ancrés dans les mouillages du port 2-9 qui ne peuvent pas s’amarrer à un poste d’amarrage en raison de contraintes de temps ou d’autres raisons peuvent s’amarrer à l’ancre.

Les postes d’amarrage et les mouillages du port intérieur (mouillages 2 à 7) sont quelque peu protégés, mais tous les postes d’amarrage et les mouillages où l’avitaillement est autorisé à Prince Rupert sont à tout moment exposés aux conditions météorologiques et maritimes qui peuvent, en particulier au cours des mois d’automne et d’hiver, changer rapidement et à brève échéance. Les restrictions suivantes s’appliquent à tous les navires qui s’avitaillent à Prince Rupert :

1. les opérations d’avitaillement ne doivent pas avoir lieu lorsque le vent souffle ou prévoit de souffler, pendant la période prévue des opérations d’avitaillement, à une vitesse égale ou supérieure à 21 nœuds ;

2. la hauteur de la vague doit être inférieure ou égale à 1 mètre ;

3. la visibilité doit être égale ou supérieure à 2 milles nautiques ; et

4. un remorqueur doit rester sur place et prêt à prêter assistance pendant toute la durée de l’opération de soutage (ne s’applique pas aux navires de livraison autopropulsés).

Un fournisseur de soutes ayant reçu l’agrément de Transports Canada pour le transport d’un ou de plusieurs camions-citernes sur le pont d’une barge est en outre limité à la fourniture de soutes à un navire destinataire le long d’un poste d’amarrage ou aux mouillages 2 à 7.

À l’ancre ou à quai, aucune opération d’avitaillement ne doit avoir lieu à l’approche ou pendant un orage électrique.

Les navires transportant des produits à faible point d’éclair/hautement inflammables tels que le GPL ou des produits pétroliers propres seront limités à l’avitaillement au terminal ou au poste d’amarrage, et ce uniquement avant la connexion des bras de chargement et le début des opérations de chargement ou après l’achèvement des opérations de chargement et la déconnexion.

Aucune disposition de la présente section ne dégage ou n’empêche le capitaine d’un navire de sa responsabilité de prendre ou d’exécuter toute décision qui, selon son jugement professionnel, est nécessaire à la sécurité de la navigation et de l’exploitation de son navire.

NOTIFICATIONS
Le fournisseur de soutes doit informer de son programme de soutage par courrier électronique au moins 24 heures à l’avance à l’adresse suivante :

1. le centre de sécurité et d’opérations portuaires (Port Security and Operations Center) à l’adresse psoc@rupertport.com ;

2. la CMRM ; et

3. l’opérateur du terminal concerné lorsque l’avitaillement a lieu le long d’un poste d’amarrage.

Avant le début du pompage, le capitaine d’un navire de soutage (ou le superviseur du soutage d’un véhicule de soutage dans le cas d’un transfert terrestre) doit contacter le centre de sécurité et d’opérations du port par téléphone au +1 (250) 627-2522 ou par VHF 68 et fournir :

1. le poste d’amarrage / le mouillage et l’heure à laquelle l’avitaillement commencera ;

2. le nom du (des) navire(s)/véhicule(s) impliqué(s) ;

3. la quantité et le type de soutes à transférer ; et

4. un rapport verbal sur la réalisation de toutes les exigences ci-dessous.

LES RESPONSABILITÉS
Toutes les opérations de soutage doivent être effectuées conformément à la dernière édition de l’ISGOTT, à la liste de contrôle pour le soutage et aux informations complémentaires fournies dans les présentes lignes directrices. Le capitaine de tout navire engagé dans une opération de soutage (approvisionnement ou réception) et le superviseur d’une opération de soutage à partir d’un véhicule de soutage doivent :

1. prendre toutes les précautions nécessaires pour empêcher le déversement de soutes dans l’eau, sur le rivage ou sur un poste d’amarrage ;

2. s’assurer qu’une personne qualifiée est désignée comme responsable de l’opération de soutage sur son navire (superviseur de soutage/officier responsable) et qu’elle parle couramment l’anglais. L’anglais est la langue à utiliser pour tous les aspects de l’opération d’avitaillement ;

3. veiller à ce que toute personne participant à des opérations d’avitaillement soit formée pour effectuer l’avitaillement en toute sécurité. Les dossiers de formation sont mis à la disposition de l’Autorité si celle-ci en fait la demande ;

4) veiller à ce que les niveaux de tous les réservoirs de carburant, y compris ceux qui ne sont pas destinés à être utilisés, fassent l’objet d’une surveillance visuelle constante pendant toute la durée de l’opération d’avitaillement ;

5. s’assurer que les débits de pompage et les pressions des conduites sont convenus et maintenus, y compris le débit de démarrage, le débit maximal et le débit d’appoint. Notant que les taux de chargement doivent être adaptés à la taille/capacité des réservoirs ;

6. s’assurer que toutes les vannes de ligne du récipient récepteur sont correctes avant d’ouvrir la vanne du collecteur ;

7. veiller à ce que l’avitaillement soit immédiatement interrompu en cas de perte de communication entre le navire ou le véhicule d’avitaillement et le navire destinataire ;

8) veiller à ce que les tuyaux soient vidangés avant d’être débranchés et, lors du débranchement, déployer des bacs de rétention lorsqu’un raccord ou une bride ne se trouve pas au-dessus d’une zone protégée par des digues ; et

9. veiller à ce que les tuyaux soient obturés avant d’être descendus ou retirés du navire destinataire et à ce que le collecteur de soute soit obturé dès qu’il est débranché.

Lors de l’avitaillement le long d’un poste d’amarrage, le navire destinataire et le navire ou le véhicule d’avitaillement doivent être pleinement conscients de toute exigence spécifique émise par l’opérateur du terminal. L’utilisation d’une passerelle appropriée entre les navires est requise lors des opérations de soutage. La passerelle doit être fixée à tout moment de manière sûre et solide.

AVANT LE DÉBUT DU TRANSFERT
Le capitaine de tout navire engagé dans le soutage et le superviseur du soutage d’un véhicule de soutage ne doivent pas commencer un transfert avant le (le cas échéant) :

1. le navire de soutage est solidement amarré conformément à un plan d’amarrage préétabli entre le navire de soutage et le navire destinataire. Les amarres doivent être maintenues tout au long de l’opération d’avitaillement ;

2) des défenses appropriées sont déployées entre les navires avitailleurs et les navires destinataires ;

3. des méthodes de communication radio fiables permettant un arrêt immédiat ont été établies et peuvent être maintenues pendant toute la durée de l’opération ;

4. le navire receveur a mis à disposition une passerelle ou des moyens d’accès sûrs pour l’équipage du navire de soutage ou du véhicule de soutage, conformément aux règles applicables ;

5. les tuyaux à utiliser sont en bon état et testés conformément à la norme canadienne appropriée ou à la norme ISGOTT ;

6. les tuyaux à utiliser sont bien soutenus, sans coudes ni courbures brusques, d’une longueur suffisante pour permettre le déplacement du (des) bateau(x) et bien gréés pour ne pas être endommagés par le déplacement du (des) bateau(x) ;

7. il ne devrait pas y avoir de raccords de tuyaux dans l’espace entre le navire de soutage et le navire destinataire ou à moins d’un mètre du côté du navire ou du poste d’amarrage ;

8. un équipement de barrage de confinement, conçu pour les conditions de vent et de vagues prévues tout au long de l’opération, est déployé autour de la zone d’opération d’avitaillement ;

9. Des kits SOPEP, avec des tampons/matériaux absorbants, sont mis à disposition au point d’avitaillement ;

10. la liste de contrôle pour l’avitaillement a été remplie de manière véridique et, avec une réponse affirmative à toutes les questions, complétée et signée par les capitaines du navire avitailleur et du navire destinataire, le superviseur de l’avitaillement et l’officier responsable. Dans le cas d’un transfert terrestre, la liste de contrôle de l’avitaillement est signée par le capitaine du navire destinataire, l’officier responsable et le superviseur de l’avitaillement du véhicule d’avitaillement ;

11. les navires arborent le drapeau du code international « B » le jour et un feu rouge tous azimuts la nuit ; et

12. le Centre de sécurité et d’opérations portuaires a été contacté et notifié en conséquence.

Une fois l’avitaillement terminé, le capitaine du navire d’avitaillement (ou le superviseur de l’avitaillement d’un véhicule d’avitaillement dans le cas d’un transfert à terre) doit contacter le centre de sécurité et d’opérations du port par téléphone au +1 (250) 627-2522 ou par VHF 68.

La liste de contrôle de l’avitaillement doit être conservée pendant au moins un an et une copie doit être envoyée par courrier électronique au centre de sécurité et d’opérations du port à l’adresse psoc@rupertport.com immédiatement après la fin de l’avitaillement.

L’AVITAILLEMENT PENDANT LES OPÉRATIONS DE FRET
Lors de l’avitaillement le long d’un poste d’amarrage, il convient de veiller à maintenir une distance de sécurité entre les opérations d’avitaillement et les autres activités simultanées (c’est-à-dire les opérations de chargement de la cargaison, l’utilisation d’équipements lourds et le déplacement de charges sur le pont et au-dessus de celui-ci). Avec l’accord du terminal, l’avitaillement à quai doit être programmé de manière à ce que :

1. il n’y a pas d’interférence avec les opérations de fret ou d’autres activités en cours ;

2) le personnel participant à l’opération de soutage sur les deux navires se consacre exclusivement à l’opération de soutage et ne s’est vu confier aucune autre tâche ;

3. il n’y a pas de charges suspendues au-dessus ou à proximité de l’opération de soutage (y compris les personnes, les navires de soutage, les remorqueurs, les véhicules de soutage, les tuyaux ou les conduites) ; et

4. il ne devrait pas y avoir de ballastage des citernes ou de remplissage des réservoirs d’eau douce pendant les opérations d’avitaillement. Si cela n’est pas possible, toutes les précautions doivent être prises pour s’assurer que le ballast ou l’eau douce ne déborde pas sur le pont.

Une évaluation spécifique des risques opérationnels doit être entreprise pour traiter les risques découlant d’opérations simultanées.

DE-BUNKERING
Il arrive que les navires doivent décharger des soutes parce qu’ils ont reçu un mauvais grade de combustible de soute ou parce qu’ils doivent effectuer des réparations, etc. Les navires qui souhaitent effectuer des opérations de déstockage doivent d’abord obtenir l’autorisation de l’autorité portuaire de Prince Rupert et suivre les mêmes lignes directrices ainsi que la liste de contrôle pour le déstockage.

RÉACTION EN CAS DE DÉVERSEMENT
Tous les navires et véhicules de soutage doivent être équipés pour arrêter immédiatement leurs pompes de ravitaillement. En cas de déversement lors du transfert, de la manutention ou du stockage de produits de soute, tout pompage doit être immédiatement arrêté et les navires/véhicules concernés doivent activer leur SOPEP. Le déversement doit être immédiatement signalé à la ligne régionale de lutte contre la pollution marine de la Garde côtière canadienne +1 (800) 889-8852, au MCTS (Prince Rupert Traffic) via VHF 71, à la ligne du British Columbia Provincial Emergency Program +1 (800) 663-3456 et au Port Security and Operations Center par téléphone au +1 (250) 627-2522 ou via VHF 68.

Les informations suivantes doivent être précisées lors de la déclaration :

1. le lieu et l’heure du déversement ;

2. les noms des navires/véhicules impliqués ;

3. la nature de l’incident ;

4. la quantité et le type de soutes déversées dans l’eau, sur le rivage ou sur le poste d’amarrage ; et

5. les mesures prises conformément aux SOPEP respectifs.

L’utilisation de dispersants d’hydrocarbures ou de détergents sur tout déversement d’hydrocarbures dans l’eau sans l’autorisation de l’Autorité est interdite. L’utilisation de dispersants ou de détergents sur certains types d’hydrocarbures peut potentiellement entraîner des problèmes de récupération à long terme pour l’environnement, plutôt que de permettre l’évaporation naturelle du produit déversé.

EXÉCUTION
Tout agent autorisé de l’autorité portuaire peut assister à une opération d’avitaillement ou de désavitaillement pour vérifier que ces directives sont respectées. Si un écart par rapport à ces lignes directrices est constaté et si la sécurité de l’opération l’exige, l’autorité portuaire de Prince Rupert peut ordonner l’arrêt de l’avitaillement jusqu’à ce qu’il soit remédié à la situation. La présence d’un représentant de l’autorité portuaire de Prince Rupert ne dispense en aucun cas les capitaines des navires d’avitaillement ou le superviseur d’un véhicule d’avitaillement participant à l’opération d’avitaillement de leurs responsabilités.

Notes de bas de page

100https://www.rupertport.com/operations/permits
101psoc@rupertport.com
102https://www.rupertport.com/operations/permits
103psoc@rupertport.com
104https://www.rupertport.com/operations/permits