Shorezone et protection de l’habitat du littoral


Qu’est-ce que l’habitat littoral et pourquoi est-il important ?

Les écosystèmes littoraux sont des zones uniques influencées fortement par le régime des marées, les estuaires et les zones humides avoisinants, ainsi que les activités humaines. Les rives sont définies en tant que zone générale qui borde un plan d’eau, mais spécifiquement, la zone côtière c’est le domaine entre marée haute et marée basse. Les habitats côtiers peuvent être un mélange de substrats et soutiennent une diversité de vie incluant plusieurs espèces d’invertébrés, y compris des crabes, des escargots, des patelles, des moules, des chitons et étoiles de mer, ainsi que plusieurs espèces d’algues, y compris de rockweed, de mastocarpus papillatus, d’ulve, et de laminaire sucrée. Les habitats côtiers abritent aux plusieurs espèces qui sont essentielles à la santé d’écosystème marin. Des filtrantes tels que de moules et d’anatifes aident à maintenir de qualité de l’eau saine et des organismes tels que des crabes mangent de matériaux morts et contribuent à maintenir un habitat sain et propre. Ces écosystèmes sensitifs peuvent être affectés négativement par des processus naturels et d’activité humaine. De surveillance régulière de ces environnements sont requises pour comprendre la santé d’écosystème en cours et de mesurer n’importe changements qui verront possiblement à l’avenir.

Comment les écosystèmes du littoral sont-ils surveillés ?

Enquêtes sur la biodiversité côtier.

Les organismes littoraux sont naturellement résiliant aux fluctuations environnementales, en tant qu’ils sont constamment exposés à l’action des vagues et les changements extrêmes en température, humidité et salinité. Malgré cela, les organismes littoraux et leurs habitats sont encore sensitifs aux changements importants dans leurs environnements, particulièrement les effets de l’activité humaine, y compris la destruction, la pollution, et diminution de qualité de l’eau. Pour compiler des données de référence sur les écosystèmes littoraux, l’APPR a effectué des enquêtes de biodiversité côtiers annuellement dans une variété d’endroits dans la région depuis 2017, en utilisant la méthode de transect-quadrat. Ces enquêtes s’impliquent l’enregistrement des espèces présentes et le nombre ou pourcentage de couverture parmi une zone tracée dans plusieurs endroits littoraux sur les îles Kaien et Ridley. La richesse des espèces, l’abondance et la diversité sont ensuite calculées et comparées parmi les endroits et au fils du temps.

Les données de référence sont utilisées pour comprendre la condition d’écosystème en cours et la productivité relative de chaque zone, et peuvent être utilisées pour déterminer n’importe quels effets de développement à l’avenir ou d’autres activités qui peuvent influencer la santé de ses écosystèmes importants.

Le programme de Trois Amigos

Le programme de Trois Amigos a été établi en 2017 et utilise une méthode simple de documentation des photos pour surveiller et décrire les changements écologiques dans des zones côtiers rocheuses au fils du temps. Ce programme de surveillance se concentre sur l’analyse des zones spécifiques littorales (normalement un rocher particulier) pour la présence de rockweed, d’anatifes, et de moules (le trois amigos) et leurs changements dans leur croissance et l’abondance au fil du temps. Des photos de chaque domaine de surveillance sont immortalisés souvent et sont comparés en regardant les différences saisonnières et annuelles dans la composition des espèces. La collection de données aide à mieux comprendre la condition des communautés littorales rocheuses et la variation naturelle de présence et d’abondance des ‘trois amigos’ au fil du temps. Par ailleurs, ce programme de surveillance aidera l’évaluation des effets à cause des perturbations, y compris de développement ou des déversements de pétrole.

Le succès de compensation d’habitat – les récifs artificiels dans Porpoise Harbour

En 2014, 40 récifs artificiels en forme d’haltères ont été construits dans le port de Porpoise en tant que compensation de perte d’habitat à cause de la construction du corridor de Road, Rail et Utility (RRUC) sur l’Île Ridley. C’était obligatoire de surveiller les récifs annuellement pour cinq ans afin d’évaluer l’établissement et la croissance des organismes marins. L’habitat compensatoire a été également nécessaire pour répondre au succès des critères après cinq ans, y compris l’utilisation d’un rassemblement divers de biote maritime qui consiste des espèces de CRA (important culturellement, reposant et originairement) ainsi que l’équivalent ou plus de diversité et d’abondance d’organismes marins au lieu des sites de références environnants. En 2019, cet habitat de compensation a été considéré un succès par Pêches et Océans Canada. L’APPR a continué de surveiller les récifs annuellement du 2020 à 2024 pour recueillir de données supplémentaires sur les espèces qui existent, ainsi que la sédimentation et l’intégrité structurelle générale des récifs. Une abondance d’espèces peut se trouver maintenant en tant qu’habitant les récifs, y compris des espèces de crabes, des moules, des étoiles de mer, d’algue, d’une variété de varech, des chitons et des pennatules, ainsi que de crevettes, de sébaste, de perche de mer et de saumon jeune. De zostère a été également observé dans plusieurs endroits qui encerclent les récifs, qui étaient aussi surveillés du 2017 à 2024.

Comment l’habitat du littoral est-il surveillé?

ShoreZone

L’APPR a travaillé avec des partenaires importants pour documenter les habitats riverains existants autour de Prince Rupert, de la péninsule de Tsimshian et de la rivière Skeena à l’aide d’images aériennes à très haute résolution. Les photographies et les vidéos de centaines de kilomètres de littoral ont été prises en volant à plusieurs centaines de pieds au-dessus du sol, et référencées territorialement par un système de positionnement mondial afin que des informations précises sur la latitude et la longitude peuvent être déterminées pour n’importe quel endroit de la photo. Enfin, les images sont assemblées pour créer une carte de relevé côtier.

Ce programme sera répété, selon un cycle dépendant de l’ampleur des changements causés par les forces humaines ou naturelles.

De plus, ces informations peuvent également s’avérer essentielles pour réagir aux catastrophes naturelles et d’origine humaine. Les données contenues dans ces photos peuvent fournir aux gestionnaires des situations d’urgence et des zones côtières les informations nécessaires à l’évaluation des dommages, mais aussi pour élaborer des stratégies de récupération, à la facilitation des efforts de recherche et de sauvetage, et à l’identification des dangers pour la navigation et de déversements des matières dangereuses.

L’étude d’imagerie de ShoreZone a été financée par l’administration portuaire de Prince Rupert, Pacific Northwest LNG, Aurora LNG, la nation Gitxaala, la première nation Metlakatla, la première nation Nisga’a, ainsi que par le ministère de l’environnement de la Colombie-Britannique.

La cartographie et l’imagerie de ShoreZone sont disponibles ici.

L’imagerie ShoreZone, quant à elle, peut être consultée ici.